Il avait pourtant osé le comparer à Ryan O'Reilly, récipiendaire du trophée Conn-Smythe remis au joueur par excellence en séries éliminatoires cette année-là. « Ça sera au minimum un gars de deuxième trio, un attaquant du top 6. Il me fait beaucoup penser à Ryan O'Reilly (qui lance de la gauche cependant, contrairement à Suzuki, un droitier). Comme pour Suzuki, il faut affronter ou diriger O'Reilly pour réaliser à quel point il est meilleur que ce qu'on croit. Il fait plein de choses: il lit le jeu, il coupe les passes, il ne fait pas beaucoup d'erreurs. Ces gars-là sont difficiles à affronter. »
Même dans la Ligue nationale, Nick Suzuki semble livrer ses meilleures performances en séries. Le Canadien disputait sans doute son match le plus important depuis 1993, mardi soir à Las Vegas, avec une égalité de 2-2 dans la série demi-finale.
Suzuki a d'abord préparé de façon extraordinaire le deuxième but de son équipe, au début du second engagement. Dans un geste qui pouvait rappeler celui de Nikita Kucherov sur le but d'Ondrej Palat dans le deuxième match de la série entre le Lightning et les Islanders, Suzuki est entré en zone adverse avec la rondelle, a bifurqué sur lui-même pour attirer les défenseurs, puis a remis à Eric Staal, seul dans l'enclave.
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